jeudi 28 juillet 2011

WIP


Petite séquence nostalgie à moins d'un mois de la sortie des bouquins: retour sur le moment clé de l'écriture, avec Loïc Nicoloff qui nous livre quelques anecdotes. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur le contenu de Dark Light (sans rien spoiler of course):

Le final du roman… n’est pas le plus original pour moi ! Dans un projet avorté sur une chanteuse que tout le monde a oublié, j’avais écrit une scène d’action qui se passait dans les cintres d’une salle de concert… parce que je trouve que c’est le lieu le plus flippant dans un concert, le plus dangereux. On peut y parcourir d’étroites passerelles où sont fixés les projecteurs, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du public. Une chute serait fatale… et les passerelles laissent apparaître ce qu’il y a en dessous. On peut facilement voir la chute qu’on ferait. Tout simplement flippant !

La scène avec les gardians camarguais vient d’une expérience tout à fait personnelle lors du tournage d’un court-métrage près d’Arles. Le réalisateur, pur arlésien, avait essayé de m’initier à la magnifique culture camarguaise… Entre la ferrade (on marque au fer rouge de jeunes taureaux devant les touristes ébahis) et la corrida (on transforme en spectacle des actes barbares), il ne voyait que des hommages à la Tradition et presque un art ! Et je n’en garde comme souvenir que du sang bouillonnant, des hurlements de taureaux massacrés ou brûlés… Alors je règle mes comptes !

Pendant la rédaction des indices, j’ai fait beaucoup de private jokes qui ne pourraient être vues que par des amis… qui ne liront jamais le roman ! J’ai pu y placer le nom de mon groupe de Samba (où je joue du Surdo), l’affiche d’un de mes courts-métrages… et le nom d’une des filles les plus belles que je connaisse !!! Mais je garde jalousement ce secret…


 

* Une collection dirigée par D.Maraninchi et E.Sarmiento, Ed. Soleil*(c)2009 Deluxe Templates